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    POINT DE VUE SCIENTIFIQUE

     Publié le 11 Février 2013 





    Rapport & Argument du Colloque Scientifique du 17 Novembre 2012


    Devant la manipulation des uns et des autres et face à la méconnaissance technique et scientifique de la problématique des Gaz Huiles Roche Mère (GHRM) de tous les responsables de nos départements de l’Aisne, de la Marne et de la Seine & Marne nous avons sollicité NO FRACKING France (NFF). Association qui avait organisé entre autre, en septembre dernier, un voyage d’études des GHRM aux USA et du Canada, avec des scientifiques, des élus et une équipe de France2. 

    Nous avons été accueilli à la mairie de MARCHAIS en BRIE par Mr Alain MAUROY son Maire qui a mis à notre disposition sa salle de conférence, pour nos Maires et nos élus de la région, dont Le Thème du Colloque était :

     « La Fracturation Hydraulique - Risques & Enjeux » 
     Informations, Analyses & Inventaires des Connaissances & Précautions 

    Débat animé par :

    • Mme Elisabelle Bourgue la Présidente de NFF 

    avec les scientifiques universitaires Messieurs :

    • Jean Robert GRASSO, Sismologue de l’université de Grenoble
    • Severin PISTRE, Hydro Géologue de l’université de Montpellier
    • André PICOT, Toxicologue Président Honoraire CNRS*
    • Alain DUCROUX Médecin & Chirurgien
    • Madame Muriel BODIN Docteur en droit public & avocat au barreau de Paris

    Notre administrateur Emmanuel FOISSY a tiré les Arguments Clés de cette journée, de façon non exhaustive, ce qui doit permettre à chacun des participants de savoir les utiliser vers les tiers. * Le professeur Picot a été excusé.

    HYDROLOGUE


    1/ Même en envoyant de l’eau pure pour faire de la fracturation, cela engendre une pollution grave car à 2000/2500 mètres de profondeur, la pression est de 150 bars et la température de 90°C, ce qui génère une remontée de 50% de l’eau injectée + des produits radioactifs + des métaux lourds qu’on ne sait retraiter, à ce jour.

    2/ Il existe des nappes phréatiques et interdépendantes. La fracturation engendre des failles qui accentuent les échanges entre les différentes nappes phréatiques. L’Est du Bassin Parisien (Brie jusqu’à Paris) regroupe un grand très grand bassin qui alimente en eau de consommation humaine + de 2,5 millions d’habitants. Si la nappe phréatique est polluée, comment alimente t’on ces 2,5 millions d’habitants en EAU ? 

    3/ A notre connaissance, aucune Etude d’Impact Indépendante n’a été conduite dans le monde sur les conséquences de la fracturation sur les nappes phréatiques (aucun continent). 

    SISMOLOGUE 


    4/ Toute action de l’homme peut générer des séismes dès lors que l’on joue sur les masses en jeu tel que : 

         - La perforation des nappes phréatiques,
         - L’extraction des huiles et des gaz,
         - L’injection de boues.

    Des études scientifiques bien connues ont démontre que par exemple, suite à la construction d’un barrage, le poids de l’eau engendre dans les 5 ans, après sa réalisation une série de séismes consécutifs aux transferts des masses avec modification du sous sol. 

    5/ Le sous-sol contient des failles naturelles (en grand nombres sur le Bassin Parisien). La technique de fracturation hydraulique à 1000 bars entraine des failles sismiques susceptibles d’aller jusqu’à 7 sur l’échelle de Richter, avec remontées polluées. (En 2012, phénomène constaté en Ecosse et dans l’état de New York avec 3,5° sur l’échelle de Richter). D’une façon générale, toute action de l’homme envers la nature entraine ou entrainera une réaction soit prévisible ou imprévisible selon la connaissance scientifique. Le risque industriel reste une aventure qui doit se mesurer, avec précaution et discernement, sans entraver l’évolution nécessaire à la connaissance. Cette démarche positive s’oppose ou devrait s’opposer au seul objectif financier. C’est seulement après l’expérimentation sans astreinte et obligation dès lors que l’on peut raisonnablement prendre le risque industriel de l’application de toute nouvelle technique. 

    MEDECINE


    6/ Aux USA, il est fourni des masques à gaz. Des détecteurs de gaz sont installés dans les caves (remontées du sous sol) et des exercices d’évacuation sont organisés par les compagnies pétrolières dans les écoles. 

    7/ Les produits remontés de 2000 mètres de profondeur sont composés d’au moins 370 composants identifiés qui ne sont pas d’origine naturel. Ces produits sont potentiellement cancérigènes et extrêmement nocifs. (Toutes les dernières études indépendantes mettent en évidences de nombreuses anomalies, sans oublier les prélèvements sur l’air). Les premiers puits d’exploitation qui utilisent la FH datent de moins de 10 ans, la science n’a pas encore, Ou n’a pas eu la possibilité, de bien mesurer les conséquences, comme à titre d’exemple le drame de l’amiante a été un révélateur du manque de précaution et de l’ignorance. 

    8/ De nombreux produits rejetés sont volatiles et contaminent toutes les bases agricoles qui servent à l’alimentation humaine. La traçabilité objective de produits agricoles risque de rendre non commercialisable les productions issues des zones en proximité des puits d’exploitation des GHRM. (Aux USA, des compagnies pétrolières fournissent des citernes, et alimentent en eau potable les habitants qui sont à proximité des forages). 

    JURIDIQUE 


    9/ A ce jour, en France le propriétaire du terrain est responsable des conséquences de toutes les pollutions et de leurs remises en état pendant 30 ANS même s’il n’est pas l’exploitant. Il appartient au maire de la commune concernée d’en assurer la mise en conformité. (cf. effondrement des habitations au-dessus des mines en Lorraine). 

    10/ La mission de 5 scientifiques et de 2 journalistes de France 2 pendant 10 jours aux USA/ Canada a été neutralisée dans les médias. Le lobbying majeur est réalisé par le groupe leader de communication en Europe pour les pétroliers & des financiers qui manipulent l’information. 

    11/ Il existe un véritable trading des permis d’exploration. Le permis de Château-Thierry a été octroyé à Toréador (Franco-Américain), qui a chargé Hess (USA) de L’exploitation, qui lui-même racheté par Zagor (NI), qui lui-même vient d’être racheté par le groupe Vermillon (Canada). 

    12/ Seule la mobilisation citoyenne peut contraindre les pouvoirs publics à réaliser des études préalables et en garantir la transparence des résultats avant toute exploitation. 


    ________________________________


    C’est non seulement notre droit mais le devoir de ceux qui ont fait ce choix. Il nous appartient de mettre chacun devant ses responsabilités. Pour, ne pas ou plus entendre dire, après un drame pour l’environnement : ON NE SAVAIT PAS ! L’ignorance ne peut-être une excuse pour ceux qui ont le pouvoir. 

    Il est à noter que seulement une dizaine de Maires étaient présents alors qu‘une centaine avait répondu positivement pour assister à cette conférence. On peut s’interroger de l’implication à s’informer sans partie pris de ceux qui ont la prétention de préserver l’intêret génèral ? ou de prétendre le défendre.


    Pays de l’Omois le 11/02/2013.
    LES INTOUCHABLES 1901 ®
    Touchepasmaroche-mere
    © Le Président Fondateur Olivier ALERS




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    1 commentaire :

    1. Bonjour,

      Merci de ce compte rendu complet.
      Je tiens à rappeler combien l'investissement des habitants de l'Omois à travers l'Association " Les Intouchables", et son Président dynamique, Olivier Alers, permet aujourd'hui de maintenir une vigilance dans ce territoire menacé par des forages de pétrole de schiste. Cette problématique d'intérêt général doit dépasser les clivages politiques au sens partisan, tout le monde est concerné. C'est ainsi que lors de cette journée d'informations scientifiques à Marchais en Brie, des élus de toutes couleurs politiques furent présents et très attentifs à la présentation des expertises.
      L'eau et la santé doivent être au cœur du débat....
      Les rapports scientifiques qui confondent les lacunes de cette technique d'extraction des hydrocarbures liquide ou gazeux de roche mère, doivent être largement diffusés.
      Nos décideurs doivent s'emparer de ces expertises et prendre leur responsabilité.
      Ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas.

      Elisabelle Bourgue
      Présidente de No Fracking France

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