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  • Gaz de schiste : pour Ségolène Royal, non, c'est non

    Publié le 31 Janvier 2016  



    Lien vers l'article original: ici


    De nombreux écologistes se sont offusqués de la décision de justice prise jeudi © AFP BERTRAND LANGLOIS

    La justice a annulé l'interdiction de Total de faire des recherches sur le gaz de schiste dans la Drôme, mais l'État va faire appel pour empêcher toute exploration


    Quand c'est non, c'est non. La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a décidé de faire appel d'une décision de la justice, pour éviter tout projet d'exploitation du gaz de schiste en France. Une manière de réaffirmer la fermeté de l'État sur le sujet.


    Quel est le contexte ?

    En 2010, Total obtient un permis de recherches de gaz de schiste dans la région de Montélimar (Drôme).

    Or, les problèmes environnementaux associés à l'extraction du gaz de schiste, notamment la pollution des réserves d'eau, l'augmentation des tremblements de terre et l'émission de gaz à effet de serre, crée autour de cette méthode de production d'énergie une vive polémique.

    En 2011, une loi est votée pour interdire en France l'exploitation du gaz de schiste. Le permis de Total est donc abrogé.

    Mais jeudi, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) a, à la demande de Total Gas Shale Europe et Total Exploration et Production France, annulé cette décision de 2011, redonnant à Total son permis de recherches.


    Pas question de laisser passer

    Pour Ségolène Royal, appuyée par les eurodéputés Michèle Rivasi et José Bové, pas question de faire marche arrière sur l'interdiction d'exploitation des gaz de schiste. La ministre a réaffirmé "sa détermination à faire respecter strictement l'interdiction de la fracturation hydraulique dans un objectif de protection de l'environnement et de la santé".

    Dans ses préconisations, le rapporteur public du tribunal de Cergy-Pontoise avait estimé que Total pouvait reprendre ses recherches, le groupe s'étant engagé à ne pas recourir à la fracturation hydraulique.

    Mi-janvier, le PDG de Total Patrick Pouyanné avait pour sa part affirmé que le groupe ne passerait pas en force contre la volonté du gouvernement.

    "Je n'ai pas envie de passer en force sur ce sujet-là. Si la collectivité nationale ne souhaite pas qu'on fasse d'exploration de gaz de schiste, nous ne le ferons pas", avait-il expliqué sur Europe 1. "Je pense qu'il faut qu'il y ait un consensus sur un sujet pareil."


    © Sud-Ouest avec AFP


     
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