L’ECOLOGIE QUEL CLIMAT !
© Par Olivier ALERS
Publié le 20 Septembre 2018
La transition environnementale est le sujet fondamental qui est face à nous. Cette problématique est trop souvent abordée soit de façon démagogique, radicale ou contrairement conservatrice et timorée.
Cette cause sensible est présentée et traitée toujours de manière polémique, négative et caricaturale depuis trop longtemps avec l’effet contraire à l’objectif recherché pour sensibiliser les citoyens. De plus les partisans contestent systématiquement avec arrogance arbitraire toute réunion ou débat d’idées avec tous les opérateurs publics ou privés représentatifs du secteur.
La stratégie de communication de la rue a été leur manœuvre par la contestation politique partisane par des manifestations extrémistes violentes pour se positionner en fonctions des élections législatives. On ne peut être plus que perplexe par la méthode employée par tous les réseaux sociaux, les black blocs, et des partis politiques qui se sont appropriés de façon exclusive et sectaire, ce sujet.
« Leurs exploits » largement médiatisés, avec le soutien stratégique du pouvoir précédent ont été le moyen tactique et opportuniste d’obtenir des représentants politiques dans les diverses assemblées.
Pour mémoire : Législatives 2012 - EELV : 16 Elus.1 groupe parlementaire. 2 postes ministériels.
Leurs comportements radicaux d’opposition intolérant ont fait fuir tous leurs sympathisants à cette cause et retarder les actions concrètes qui s’imposent maintenant dans l’urgence.
Législatives 2017 - EELV : 1 Elu. (CQFD).
Le Ministère de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie, sa dernière appellation en 2017 a connu un nombre hallucinant de titulaires hétéroclites à cette fonction. Sur les deux derniers quinquennats plus d’une douzaine de ministres, se sont succédés. Toujours surprenant par périodes allant d’un mois, pour d’autres de 6 mois et le dernier 16 mois. Cet inventaire souligne le peu d’importance et nous interpelle par ces attributions éphémères sur leurs réelles efficacités.
Aux vues des déclarations du dernier ministre en poste et de sa démission rocambolesque, il faut se poser la question s’il est bien raisonnable pour paraphraser l’aphorisme de Clemenceau :
« De confier cette fonction considérable et stratégique à un militant idéologue ».
A l’avenir, Il appartient aux candidats avant chaque Election Présidentielle de proposer aux citoyens leurs choix et leurs orientations de la politique environnementale pour l’appliquer dès leur élection. Chacun ne pourra plus dire qu’il ne savait pas !
A présent, le juste équilibre réaliste certes avec des contraintes se situe dans une série de mesures de l’exécutif à court terme pour réparer l’urgence et à moyen terme pour préparer l’opinion des citoyens à des adaptations sociétales conséquentes, par une action pédagogique d’envergure, et soutenir cette cause fondamentale d’intérêt générale.
Aujourd’hui l’écologie ne doit pas être revendiquée par aucun parti politique. Il est urgentissime d’éteindre le feu que nous avons mis à notre planète. Le temps nous est déjà compté !
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