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  • Les 5 data climat énergie de 2018 à retenir... avant de s’aventurer sur les réseaux sociaux

    Publié le 08 Janvier 20197  


    Lien vers l'article original: ici


    Rapport du GIEC, COP24, taxe carbone, PPE, émissions de CO2... Face à la déferlante d’informations, parfois contradictoires, sur l’énergie et le climat, voilà cinq chiffres clés sortis en 2018 qu’il vaut mieux garder en mémoire pour décrypter, voire commenter, les informations qui circulent sur les réseaux sociaux.


    © Flickr c.c. Damian Bakarcic

    Ce n’est pas parce qu’Emmanuel Macron a lancé le One Planet Summit il y a un an que la France peut donner des leçons de lutte contre le réchauffement climatique au reste du monde. Certes, le choix du nucléaire permet à notre pays d’avoir une électricité bas carbone, mais c’est loin de suffire ne serait-ce que pour respecter l’accord de Paris. Sans oublier que le dernier rapport du GIEC le rend caduque.

    1,5°C à ne pas dépasser en 2100


    C’est l’objectif de réchauffement maximal qu’il faut viser aujourd’hui selon le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Les 2°C évoqués dans l’Accord de Paris sont obsolètes, même s‘il reste le seul objectif sur lesquels 198 états se sont mis d’accord. Et au train où vont les choses, on s’oriente vers un réchauffement de 3,5 à 6°C en 2100 !

    +3,2% d’émissions de CO2


    C’est le taux d’augmentation des émissions de CO2 en France en 2017 comparé à 2016. Autant dire que la France n’est pas du tout sur la bonne trajectoire pour remplir les objectifs de l’accord de Paris. D'autant qu’il ne faut pas oublier que l’électricité, bas carbone en France grâce au nucléaire (73% de la consommation), l’hydraulique (11%) et les renouvelables (8%), ne représentait en 2017 que 24,7% de l’énergie finale consommée, contre 63,7 % pour les énergies fossiles (pétrole, charbon et gaz naturel), et 11,6 % pour la biomasse.

    Dans le monde, selon Global Carbon Project, après une accalmie de trois ans, les émissions de CO2 fossiles ont repris leur trajectoire infernale avec une hausse de 1,6 % entre 2016 et 2017 et devraient augmenter de + 2,7 % en 2018, notamment en Chine (+ 4,7 %), en Inde (+ 6,5 %) et aux États-Unis (+ 2,5 %), alors qu’elles régressent très légèrement en Europe (-0,7 %).

    44,60 euros la tonne de CO2


    C’est le prix de la tonne de CO2 payées sous forme de contribution énergie climat appliquée sur les carburants en 2018 et donc aussi en 2019, depuis la décision de geler la hausse. De 7 euros la tonne de CO2 en 2014, elle était passée à 30,5 euros/t CO2 en 2017 et devait suivre une trajectoire pour grimper à 86 euros en 2022. Elle devait produire 3,2 milliards d’euros de recettes fiscales supplémentaires en 2019, dont 1,66 milliard à la charge des ménages, soit 0,1% de leur revenu. Au final, le gel de la hausse des taxes carburant en 2019 devrait coûter 3,7 milliards d’euros aux finances publiques. Pour mémoire, sur le marché des quotas carbones accessibles aux entreprises, la tonne de CO2 s’achetait entre 7 et 18 euros à l'automne 2018, et pourrait atteindre 35 à 40 euros dans cinq ans selon Carbon Tracker.

    15% d’EnR en France


    C’est la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique français en 2017, avec un objectif de 32 % en 2030, dont 40% pour l’électricité contre 17% aujourd’hui, 10% de gaz renouvelables contre 0,1% en 2017, 38% pour la chaleur contre 21% en 2017, et 15% pour les carburant contre 8% actuellement. Une part du chemin a donc été réalisée, mais sans réduction des consommations sur tous les postes, la neutralité carbone en 2050 ne sera jamais atteinte.

    108 000 emplois dans les renouvelables


    En France, 108 000 personnes travaillent dans les énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique, biomasse…). Ils étaient 10,3 millions dans le monde selon l'Agence internationale de l'énergie renouvelable (Irena). Si l’on ajoute les emplois liés aux nouveaux systèmes énergétiques (smart grid, efficacité énergétiques), la direction générale des entreprises comptabilise, en France, 150 000 emplois dans 15 000 entreprises réalisant 23 milliards d’euros de chiffres d’affaires. Un chiffre que l’on peut, si besoin, comparer aux 125 000 emplois directs et 220 000 emplois directs et indirects de la filière nucléaire.


    © Aurelie Barbaux pour Usinenouvelle.com


     
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