L'EDITO

PROPAGANDE ENVIRONNEMENTALE ?

© Par Olivier ALERS

 Publié le 20 Juin 2020 

Le monde politique est toujours dans la confusion entre les dires et les faits. Pour les citoyens, l’exaspération provoque un état de rébellion permanent envers tous les dirigeants politiques. Comme l’histoire est là pour nous rappeler, si elle n’est pas corrigée au plus vite, cette orientation délétère va nous entraîner vers un risque de conflit politique et sociétale selon les décisions annoncées.

Nous constatons depuis une vingtaine d’années qu’à chaque projet de loi, sans réelle amélioration pour les citoyens, souvent par manque de préparation, ceux-ci s’opposent et n’acceptent plus en contestant d’être les seuls à supporter les conséquences imprévisibles de ces politiques qui touchent surtout le secteur privé. Pourquoi, toutes les autorités continuent-elles à faire appel à une multitude de commissions d’études d’experts pour en définitif tenter de masquer l’incompétence à solutionner le problème, par tous les décideurs de la fonction publique ?

L’inaptitude patente de gestion du secteur public de nos élites, ne doit pas laisser croire que chacun sait mieux et connait la solution, étant lui-même expert, mais de comptoir. Pour preuve, les critiques sectaires par les doctrinaires du problème, sans expertise objective qui se veulent être les seuls interlocuteurs du traitement dans les médias.

Restons éveillés tant que toutes les autorités et les échelons politiques resteront dans la même symbolique du discours. Oubliant le principe de précaution, avec l’argument que ce principe neutralise ou paralyse tout développement, et freine la croissance, est aussi stupide que son contraire. C’est le cas sanitaire pour la COVID-19 que nous subissons aujourd’hui.

Chaque sujet de l’actualité, surtout s’il enflamme la presse et les réseaux sociaux, provoque le pouvoir et l’exécutif à sur-réagir surtout en période électorale, ce qui finit par pénaliser l’action de tout gouvernement.

Ce monde de communicants croit tout savoir et se doit sans relâche d’occuper l’espace médiatique.

Prendre la parole pour dominer et montrer que l’on sait, est l’application de la théorie subliminale de tous communicants du pouvoir. En réalité le but est de gagner du temps, pour neutraliser le problème qu’il n’a pas su anticiper et trouver la solution pédagogique acceptable dans l’urgence.

C’est aussi, utiliser un subterfuge sur un autre sujet, sondage à l’appui sensible à un thème qui apparaît subitement prioritaire. Exemple le cas d’école depuis 2012, qui a su utiliser comme outil de communication, la technique de diversion comme solution politique, de substitution pour l’environnement vert.

Ce discours alibi réapparaît à chaque élection, ce mois aux municipales et demain aux régionales.

Une fois la période passée des boniments qui ne sont plus d’actualité, des comités types Théodule continuent à réfléchir sur un nouveau plan, pour les prochaines élections.

Nous avons été confrontés à ce genre de situation, dans notre combat nécessaire pour la protection de l’environnement face à l’exploitation de la fracturation hydraulique des gaz de schistes. Ce n’était que les prémisses d’actions et de mouvements violents de citoyens de grandes ampleurs.

Après de 7 ans d’actions, comme enfin nous l’avions espéré avec les habitants contestataires, au bout du compte nous avons participé avec succès, à l’annulation définitive de ce projet dévastateur,

Aujourd’hui nous ne sommes ni dans le rationnel, ni dans la prospective d’amélioration de notre société.

Les offres des politiques avec l’aide des chaines infos nous proposent seulement que de la propagande du passé. Simplement pour rassurer leurs propres militants, affaiblir les oppositions et les citoyens bruyants.

Le dire est trop souvent contradictoire avec les faits qui sont eux-mêmes contraire au savoir-faire !

NOUS DEVONS CHANGER NOTRE FAÇON DE PENSER POUR CHANGER NOTRE FAÇON D'AGIR POUR CHANGER NOTRE AVENIR. C'EST NOTRE SEULE SOLUTION !

lesintouchables1901@gmail.com
www.touchepasmaroche-mere.blogspot.fr

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