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  • En Vendée, Lhyfe lance la première unité française d’hydrogène vert

    Publié le 20 Octobre 2021  


    Lien vers l'article original: ici

    Lhyfe a posé la première pierre de son unité de production d'hydrogène vert de Lhyfe à Bouin (Vendée).

    La start-up Lhyfe investit 6 millions d’euros aux pieds des éoliennes de Bouin, lesquelles alimenteront son électrolyseur qui produira ses premiers kilos d’hydrogène dès mai 2021.

    Lhyfe a posé le 25 septembre la première pierre de sa première unité d’hydrogène "vert", aux pieds du parc éolien de Bouin, en Vendée. Ce dernier, opérationnel depuis 2003, comprend huit éoliennes pour une puissance installée de 19,5 MW.

    La start-up nantaise investit 6 millions d’euros dans ce projet pilote comprenant 700 m2 de bâtiments industriels et 200 m2 de bureaux comprenant le centre de R&D. Car elle prévoit d’investir 7,5 millions d’euros dans les deux ans avec, en ligne de mire, un déploiement de sa technologie sur les champs éoliens offshore.

    Premiers kilos en mai 2021


    L’unité devrait atteindre dès mai 2021 une capacité de production de 300 kilos d’hydrogène par jour, de quoi satisfaire la consommation de 700 voitures à hydrogène (un plein = 6 à 7 kg), avec un premier électrolyseur, une machine de 100 tonnes et de 3 mètres de haut. Mais cette capacité sera doublée dès l’été 2021 puis triplée. "Le projet a été conçu dans cette perspective", mentionne Matthieu Guesné, le fondateur de Lhyfe.

    L’usine de Bouin fournira en premier lieu les premières stations existantes dont celles de Challans, de La Roche-sur-Yon (sur l’ex-usine Michelin), financées par le Sydev (syndicat énergétique de la Vendée) et celle du Mans (Sarthe), installée en lien avec l’Automobile club de l’Ouest. La première cible sera les véhicules de transport en commun ou de collecte des déchets.

    40 autre unités en projet


    La philosophie de Matthieu Guesné est d’aller directement vers l’hydrogène 100% vert "pur et dur" par opposition à l’hydrogène "gris", issu des hydrocarbures ou de l’électricité du réseau. Les grands énergéticiens tendent en effet à acquérir des électrolyseurs "sur l’étagère" pour les brancher au réseau. Lhyfe entend dupliquer sa technologie éprouvée à Bouin sur d’autres sources d’énergie renouvelable, dans l’hydrolien et l’éolien. Le dirigeant fait état d’une quarantaine de projets en portefeuille. Ils pourront être menés en co-investissement avec des collectivités ou des énergéticiens, mais Lhyfe entend demeurer majoritaire dans ces unités.

    Gestion de l’intermittence


    Pour mémoire, Lhyfe a développé des technologies d’optimisation de la gestion des intermittences, inhérentes aux énergies renouvelables. L’entreprise a notamment conçu à cette fin son propre algorithme de pilotage. "Nous ne travaillons pas sur l’électrolyseur mais sur la façon de le faire fonctionner à son meilleur point d’efficacité", précise le dirigeant.

    Lhyfe a conclu en avril un accord-cadre avec le norvégien Nel, présenté comme le leader mondial dans la fabrication d'électrolyseurs. Mais la start-up entend remonter dans la chaîne de valeur sur la fabrication de ces machines. "Nel nous fournit les plaques bipolaires et les membranes, nous assemblons avec des composants que nous achetons par ailleurs", explique le dirigeant. Lhyfe a scellé en 2020 plusieurs partenariats scientifiques, notamment avec le CEA, l'Alliance Marine Energy (Interreg North-West Europe) et l'Institut de recherche pour le développement (IRD). L’entreprise emploie désormais 20 salariés, ils seront 30 en fin d’année.


    © Emmanuel Guimard pour lusinenouvelle.com


     
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