Chiffres et mot clés
• 30 %= taux de ressources exploitable pour 1 gisement.
• 20 000 m3 d’eau par fracturation.
• 700 bars de pression.
• Un puits fracturé entre 10 et 14 fois.
• Une durée de vie d’un puits de 5 à 12 ans en moyenne.
• 60 % de liquide de fracturation récupéré après injection.
• 80% du liquide récupéré est recyclé , “réinjecté ” lors d’une fracturation.
• Stockage du Flowback non réinjecté ( fluide de fracturation ressorti) en bassin aux abords du forage.
• La technique d’extraction seule consomme : 490 T eq CO2 pour un puits horizontal avec fracturation hydraulique contre
90 T eq CO2 pour une extraction conventionnelle.
90 T eq CO2 pour une extraction conventionnelle.
Huile de Schiste : hydrocarbure de roche mère sous sa forme liquide, aussi appelé pétrole de schiste.
Gaz de Schiste : hydrocarbure de roche mère sous sa forme gazeuse, constitué à plus de 90 % de méthane dans la plupart des cas. C’est aussi du gaz naturel.
Schistes argileux :
roches sédimentaires argileuses à la fois compactes et imperméables. Les schistes sont des roches mères.
Roche mère : couche géologique riche en matière organique (sédiments) située à forte profondeur (>2,5 km). Les hydrocarbures se créent dans cette couche.
Proppants : sable, céramique, produits qui servent à maintenir les fissures ouvertes.
Sédiments : résidus concentrés d’êtres vivants dégradés naturellement.
Cluster : rassemblement de tête de puits (10 à 24) afin de minimiser l’impact en surface des installations pétrolières.
Aquifère : formation hydrogéologique perméable permettant l’écoulement d’une nappe d’eau souterraine et son captage.
Zone karstique : zone calcaire comportant de nombreuses aquifères et cavités creusées et reliées entre elles par les courants d’eau souterrains.
Extraction d’hydrocarbures liquides ou gazeux de roche mère par fracturation hydraulique :
Le forage : un puits vertical est creusé puis horizontal par la suite avec la même tête de puits. Le puits atteint des profondeurs allant jusqu’à 3 km verticalement, les drains horizontaux atteignent des longueurs de 1 à 6 km. Il est donc possible d’exploiter avec un seul puits 5 à 10 km2 de « sous-sol ». Il existe à présent des systèmes regroupant les têtes de puits, ce sont les pads ou clusters. Ainsi 12 à 24 drains peuvent être regroupés par cluster.
La cimentation du puits (consolidation) : elle est effectuée par étapes, en fonction de la profondeur, avec des tubages en acier et une paroi en béton. Ce ciment spécifique est coulé au fur et à mesure de l’installation des tubages et vise à éviter la migration de gaz ou de fluide vers les formations géologiques traversées et à protéger les aquifères d’une éventuelle contamination.
La fracturation hydraulique : Il est d’abord procédé à un “gun”, explosion à l’explosif de la roche. Ensuite le fluide de fracturation est injecté à forte pression (700 bars environ). Il est constitué d’eau (20000 m3), de sable ou de billes de céramiques (100 tonnes) et d’un cocktail de produits chimiques servant à épaissir le fluide ( proppants) , tuer les bactéries existantes ( biocides, bactéricides), fracturer la roche, ouvrir et bloquer ouvertes les fissures, faire migrer le gaz ou l’huile vers le réservoir . Sont également injecté des anti corrosifs. Les quantités sont données pour une fracturation. En moyenne, 10 à 14 fracturations sont réalisées par puits. La durée d’exploitation d’un gisement est de 5 à 12 ans environ.
Sources :
Informations géologiques : ifpenergiesnouvelles.fr planet-tere.ens-lyon.fr
Informations sur les industriels : Aftp.net/_upload/ressources/presentations_ja_2010 Informations
Informations économiques : iris-recherche.qc.ca
Hydrogéologie
Une nappe aquifère est une strate perméable de roche, sable ou gravier porteuse d’eau douce, formant un réservoir d’eau souterraine. Voir aussi nappe captive.
Une nappe phréatique : ( en grec “phrear” qui veut dire “puit” ) est une masse d’eau contenue dans les fissures du sous-sol ; elle est accessible généralement par le puit ou par le forage. La nappe phréatique peut avoir pour plancher une couche imperméable tout comme elle peut avoir comme toit une couche imperméable : la nappe devient alors captive. Au plus proche de la mer, la nappe phréatique d’eau douce rencontre la nappe phréatique d’eau salée ; la nappe phréatique d’eau douce, ayant une densité plus grande, passe alors en dessous de la nappe phréatique d’eau salée.
Qu’est-ce qu’un aquifère karstique ?
Source :Nofrackingfrance
Laurent Charlet (Université de Grenoble)
Une expertise scientifique indépendante et des conclusions très alarmistes avec notamment la présence dans les fluides de fracturation, de produits génotoxiques, mutagènes. André Picot nous explique le véritable « Réacteur chimique » souterrain et isolé de la surface, que représente en grande profondeur , cette injection d’eau, de sable et de produits chimiques. L’analyse qualitative témoigne de nombreux produits chimiques, neurotoxiques, volatiles. Deux gènes selon lui, hautement toxiques et des plus nuisibles, d’un point de vue sanitaire : Le Chrome exavalent et le 4-NQO. Mutagènes, cancérogènes, (cavité buccalenotamment) , ont plus qu’attirés son attention : « C’est un non-sens absolu, que de trouver là, ces gènes, d’une dangerosité extrême, c’est ahurissant ! » André Picot.
Qu’est-ce qu’un aquifère karstique ?
Un aquifère karstique est un réservoir d’eau souterraine, dû essentiellement à deux phénomènes : la dissolution des roches calcaires et la différence d’altitude entre la zone d’infiltration initiale et la zone d’émergence. Il se décompose en deux zones, la zone d’infiltration et la zone noyée. La première est la partie non saturée de l’aquifère. S’y écoulent les eaux d’infiltration au travers du massif, à la faveur des lapiés (surfaces de calcaires à nu soumis à l’érosion) et des dolines (dépressions fermées à fond plat), généralement horizontalement au niveau de l’épikarst, la zone de stockage temporaire. La deuxième, la zone noyée comprend : la source, le réseau karstique; constitué d’un ensemble organisé de conduits, siège principal des écoulements; et la roche fissurée environnante renfermant des cavités qui assurent le stockage de l’eau.
Source :Nofrackingfrance
Laurent Charlet (Université de Grenoble)
Bilan toxicologie/chimie
Une expertise scientifique indépendante et des conclusions très alarmistes avec notamment la présence dans les fluides de fracturation, de produits génotoxiques, mutagènes. André Picot nous explique le véritable « Réacteur chimique » souterrain et isolé de la surface, que représente en grande profondeur , cette injection d’eau, de sable et de produits chimiques. L’analyse qualitative témoigne de nombreux produits chimiques, neurotoxiques, volatiles. Deux gènes selon lui, hautement toxiques et des plus nuisibles, d’un point de vue sanitaire : Le Chrome exavalent et le 4-NQO. Mutagènes, cancérogènes, (cavité buccalenotamment) , ont plus qu’attirés son attention : « C’est un non-sens absolu, que de trouver là, ces gènes, d’une dangerosité extrême, c’est ahurissant ! » André Picot.
Source : Nofrackingfrance
André Picot, association Toxicologie-Chimie
Fracturation hydraulique
Un site de fracking
Pennsylvanie - Etat-Unis
On parle aussi "d'hydrofracturation" ou "fracturation hydrosiliceuse" ou de "fracturation hydraulique massive",
ne pas confondre avec hydrofracturation naturelle (Cryoclastie), qui
résulte en surface de l'effet du GEL de l'eau emprisonnée dans la ROCHE.
- Définition & explication
La
"Fracturation hydraulique" est la dislocation ciblée de formations
géologiques peu perméables par le moyen de l'injection sous très haute
pression destinée à fissurer et micro-fissurer la ROCHE.
Cette
fracturation peut-être pratiquée à proximité de la surface, ou à grande
profondeur et à partir de puits verticaux inclinés ou horizontaux.
Elle
est effectuée en fracturant la ROCHE par un "Stress" mécanique à l'aide
d'un fluide injecté sous haute pression à partir d'un forage de
surface, une boue ou un fluide technique à viscosité contrôlée enrichi
en agents durs (grains de sable tamisé ou micro-billes de céramique) qui
empêcheront que le réseau de fracture se referme sur lui-même au moment
de la chute de pression.
Source : nofrackingfrance
RISQUE DE FRACTURATION HYDRAULIQUE
Avec
le procédé "FRACKING" des accidents peuvent se produire, affectant
l'environnement et la santé, car la technique consiste à utiliser un
outil qui détruit la ROCHE sous l'effet de poids (assuré par un ensemble de tiges lourdes et creuses, assemblées en un train qui achemine sous pression les boues de forage) et de la rotation assurée par le trépan.
C'est
surtout la contamination des nappes phréatiques par les fuites de
méthane qui est montrée du doigt. Des cas supposés ont déjà été
répertoriés aux ETAT-UNIS.
Aux
yeux de Didier Bonjoly, chercheur à l'institut Géosciences pour la
terre durable, la méthode "FRACKING" réclame également une consommation
d'EAU énorme et peut être à l'origine des tremblements de terre.
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je reste éveillé car malheureusement ils veulent forer sur le Larzac marie.
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