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    CROIRE SAVOIR, SANS SAVOIR-FAIRE !


    © Par Olivier ALERS



     Publié le 24 Mai 2020 


    Comment les autorités hautement instruites, cultivées et formées par l’élite de la république française sont en déficit de savoir-faire pour continuer de convaincre les citoyens et leurs représentants dans la gestion des problèmes de notre société ?
    Comme d’ailleurs tous leurs collaborateurs, conseillers de la haute administration qui sont sortis des mêmes écoles ou des institutions avec les mêmes déficits identiques du savoir-faire.
    Sauf à croire qu’ils sont les seuls à avoir le savoir.

    Nous vivons au quotidien et plus particulièrement avec le COVID-19, la démonstration pitoyable de la pagaille des autorités et de l’administration. Suite à la multitude de communication d’intervenants non pas complémentaire mais concurrente de leurs pré carre. Sans être un collapsologue, ce dysfonctionnement insupportable, nous faire craindre le pire et perdre la confiance de nos gouvernants dans l’aptitude à assurer la sécurité nationale.

    Sans le courage exemplaire des soignants qui font face avec leurs moyens pour sauver le maximum de citoyens, l’hécatombe aurait été pire. (≤ 29.000 morts Hôpital - Hépad)
    Il est à noter qu’avant cette crise, l’élite politique et la haute administration déclaraient : « l’organisation française de la santé était la meilleure et enviée du monde entier. » De plus, oubliant d’indiquer que les services d’urgences étaient en grève depuis plusieurs mois par manque de moyens humains et techniques qui altéraient leur bon fonctionnement. Chacun a pu constater les dysfonctionnements par la bataille d’experts avant que dans l’urgence des solutions ubuesques soient trouvées par le système D à la française.

    L’explication depuis très longtemps pour l’opinion est le manque criant d’anticipation du pouvoir Jacobin et de son administration pléthorique qui décident d’imposer ses réformes ou ses changements de cap sans aucune pédagogie ou sous forme d’usine à gaz. (Gilets jaunes, les retraites). Il n’est pas dans leur fonctionnement de rechercher, ni la compréhension, ni l’adhésion consensuelle de ses fonctionnaires, ni l’information compréhensible pour tous les citoyens. Ils sont au pouvoir sûr de leur savoir intellectuel, mais pas du savoir-faire adéquat.

    Le budget de l’état providence dépasse non seulement le raisonnable, mais son utilisation fait apparaitre à l’usage son déficit endémique depuis 1970 en inadéquation entre le coût et le résultat. A chaque crise, suite à l’analytique du phénomène les mêmes causes produisent les mêmes effets. Après on constate peu amélioration visible sauf à l’augmentation des coûts !
    La centralisation a montré toutes ses limites dans sa gestion hasardeuse de la crise sanitaire. Sans l’aide essentielle des régions non sollicitée et souvent oubliée et du privé au début boycotté, il est à craindre que les conséquences auraient été plus de dommages humains.

    L’objectif est clair, c’est la protection sanitaire des besoins sensés du citoyen contribuable.
    C’est donc le plan et la méthode qui ne fonctionnent plus !
    L’insouciance, par manque des compétences de l’ensemble des personnels de l’état politique et administratif est à modifier et à refondre pour être enfin efficace au service des citoyens.
    Sans oublier l’impact à court terme de notre dégradation face à l’UE avec le risque sur l’€uro. Il serait incompréhensible de présenter un Xème plan de réformes qui aboutira aux mêmes causes avec les mêmes auteurs, qui ont mis en danger la sécurité des structures de l’État.

    Mais pour le monde public il faut sans relâche occuper le terrain politique et médiatique pour savoir exister. Dans les couloirs du pouvoir, subrepticement, on recommence à entendre parler d’environnement vert avec de nouveaux partenaires pour les prochaines campagnes.
    Technique de communication employée comme outil de diversion aux Présidentielles 2012.


    Les hommes de la chaîne des responsabilités doivent être écartés du système politico-public. Aucun système privé performant ne pourrait survivre aussi longtemps à tant d’erreurs, de déficits, de fautes de fonctionnent, de gestion, de management sans être très lourdement condamné et sanctionné par la société civile. Au motif sans appel, du principe de Peters !



    NOUS DEVONS CHANGER NOTRE FAÇON DE PENSER POUR CHANGER NOTRE FAÇON D'AGIR POUR CHANGER NOTRE AVENIR.
    C'EST NOTRE SEULE SOLUTION !


    lesintouchables1901@gmail.com
    www.touchepasmaroche-mere.blogspot.fr



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