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  • Environnement : l'ONU appelle le monde à "déclarer l'état d'urgence climatique"


    Publié le 16 Décembre 2020  

    Lien vers l'article original: ici

    Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres prononce un discours devant la COP24
    sur le climat à Katowice en Pologne le 3 décembre 2018 afp.com/Janek SKARZYNSKI


    Le secrétaire général de l'ONU a exhorté les pays membres "à faire cesser les coups portés à notre planète, et à faire ce qu'il faut pour garantir l'avenir de nos enfants et de nos petits-enfants".


    J'appelle aujourd'hui les responsables du monde à déclarer l'état d'urgence climatique dans leur pays jusqu'à ce que la neutralité carbone soit atteinte." Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclenché une alarme symbolique ce samedi, en ouvrant un sommet en visioconférence destiné à relancer les efforts de lutte contre le réchauffement climatique, cinq ans après l'Accord de Paris.

    Il y a un an, en novembre 2019, le Parlement européen avait décrété le même "état d'urgence climatique" par le vote d'une résolution qui affirmait l'engagement de l'UE pour "limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C et éviter une perte massive de biodiversité". La décision suivait des votes similaires dans plusieurs parlements nationaux de l'Union européenne, notamment en France, au Royaume-Uni et en Autriche.

    Si le geste vaut pour le symbole, cet état d'urgence climatique n'ayant pas de valeur juridique, il annonce quand même "un engagement, expliquait à La Croix Arnaud Gossement, avocat spécialisé en droit de l'environnement. Vous déclarez que le climat sera l'aiguillon de vos décisions, comme un discours de politique générale ".

    La communauté internationale s'était engagée en 2015 lors des Accords de Paris à contenir le réchauffement "nettement" au-dessous de +2°C, et si possible +1,5°C, par rapport à l'ère pré-industrielle. Mais les engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre (GES) pris par les différents pays "n'étaient pas suffisants" et "n'ont pas été respectés", a souligné Guterres lors de la réunion ce samedi, avant de rappeler qu'il est nécessaire de "réduire les émissions mondiales de 45 % d'ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2010".

    Des dizaines de chefs d'État et de gouvernement dont le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel ou le président chinois Xi Jinping doivent afficher ce samedi leurs ambitions pour lutter contre le réchauffement climatique. Des représentants d'entreprises comme Apple, de la société civile et de peuples indigènes doivent également participer à ce sommet organisé par les Nations unies, le Royaume-Uni et la France, en partenariat avec le Chili et l'Italie.

    "Des raisons d'espérer"


    A moins d'un an de la COP26 qui se tiendra en novembre 2021 à Glasgow, en Ecosse, le secrétaire général de l'ONU les a exhortés "à faire preuve d'ambition, à faire cesser les coups portés à notre planète, et à faire ce qu'il faut pour garantir l'avenir de nos enfants et de nos petits-enfants". Avant le sommet, plusieurs Etats ont annoncé des plans ambitieux pour réduire leurs émissions de GES. Vendredi, les 27 pays de l'UE se sont entendus pour réduire leurs émissions d'"au moins 55%" d'ici à 2030 par rapport au niveau de 1990, contre -40% précédemment, afin d'atteindre en 2050 la neutralité carbone. La Chine, plus grand pollueur au monde, a récemment annoncé son intention d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2060, tandis que le président élu Joe Biden s'est engagé à ce que les États-Unis atteignent cet objectif d'ici 2050.

    Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé que le Royaume-Uni allait arrêter "dès que possible" de soutenir financièrement des projets d'énergies fossiles à l'étranger. Le gouvernement britannique s'est en outre engagé à réduire les émissions de CO2 d'au moins 68% d'ici 2030. "Mon message à vous tous est qu'ensemble, nous pouvons utiliser les progrès scientifiques pour protéger notre planète, notre biosphère contre un défi bien pire, bien plus destructeur, que la pandémie de coronavirus", a déclaré Boris Johnson lors du sommet.

    Canicules, ouragans en série, méga-feux de forêts, inondations... La multiplication des événements dévastateurs est un signe sans équivoque du réchauffement de la planète, qui vient de vivre la décennie la plus chaude jamais observée. Mais après l'élan historique de l'Accord de Paris, l'enthousiasme était retombé, douché un an plus tard par l'élection à la Maison Blanche de Donald Trump qui avait annoncé le retrait de la deuxième économie mondiale du pacte mondial contre le dérèglement climatique.

    "Nous avons manqué de réaliser les actions audacieuses nécessaires et, aujourd'hui, nous n'avons pas de temps à perdre", a reconnu ce samedi Joe Biden, dans un communiqué. Il a souligné que les États-Unis rejoindraient l'Accord de Paris dès "le premier jour de (sa) présidence" et réaffirmé sa volonté d'organiser un sommet international sur le climat dans les 100 jours qui suivront.


    © par lexpress.fr

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