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  • Le réchauffement climatique devrait dépasser 1,5 °C d’ici à 2029, selon l’Organisation météorologique mondiale

    Publié le 11 Juin 2025  


    Lien vers l'article original: ici

    La décennie actuelle s’annonce comme la plus chaude jamais mesurée, selon un rapport qui, « malheureusement, ne laisse entrevoir aucun répit », a résumé Ko Barrett, la secrétaire générale adjointe de l’OMM, une agence de l’ONU.

    Une centrale électrique à charbon près d’Emmett (Etat du Kansas), en janvier 2025. CHARLIE RIEDEL/AP

    La planète devrait donc rester à des niveaux historiques de réchauffement après les deux années les plus chaudes jamais mesurées (2023 et 2024), et même la décennie la plus chaude, conclut le Service météorologique du Royaume-Uni (Met Office) à partir des prévisions de dix centres internationaux, dans un rapport publié par l’OMM. « Nous venons de vivre les dix années les plus chaudes jamais enregistrées. Malheureusement, ce rapport de l’OMM ne laisse entrevoir aucun répit », a résumé la secrétaire générale adjointe de l’OMM, Ko Barrett.

    Le réchauffement de 1,5 °C est calculé par rapport à la période 1850-1900, avant que l’humanité se mette à brûler industriellement charbon, pétrole et gaz, dont la combustion émet du dioxyde de carbone, le gaz à effet de serre largement responsable du changement climatique.

    C’est l’objectif le plus optimiste que les pays du monde ont inscrit en 2015 dans l’accord de Paris, mais que de plus en plus de climatologues jugent impossible à tenir. Car les émissions de CO2 n’ont toujours pas commencé à baisser mondialement, elles augmentent même encore. « Cela est tout à fait conforme au fait que nous sommes proches de dépasser 1,5 °C sur le long terme à la fin des années 2020 ou au début des années 2030 », a commenté le climatologue Peter Thorne, de l’université de Maynooth en Irlande.

    Plusieurs méthodes évaluent le réchauffement de long terme


    Pour lisser les variations naturelles du climat, plusieurs méthodes évaluent le réchauffement de long terme, a expliqué Christopher Hewitt, directeur des services climatologiques à l’OMM.

    Une approche combine les observations des dix années passées avec des projections pour les dix prochaines années, en prenant l’estimation centrale. Ce qui donne un réchauffement actuel moyen, sur la période 2015-2034, de 1,44 °C. « Il n’y a pas de consensus », prévient M. Hewitt. Mais l’estimation est du même ordre de grandeur que celle de l’observatoire européen Copernicus (1,39 °C).

    Bien que cela soit « exceptionnellement improbable », selon l’OMM, il existe désormais une probabilité non nulle (1 %) qu’au moins une des cinq prochaines années dépasse 2 °C de réchauffement. « C’est la première fois que nous voyons cela dans nos prévisions », a observé Adam Scaife, du Met Office. « C’est un choc », même si « nous avions pensé que c’était plausible à ce stade ».

    Il a rappelé qu’il y a une décennie les prévisions avaient pour la première fois affiché la probabilité – également alors « très faible » – qu’une année dépasse 1,5 °C. Ce qui fut le cas pour la première fois sur une année calendaire en 2024.

    52° C aux Emirats arabes unis


    « Nous avons déjà atteint un niveau dangereux de réchauffement de la planète », avec récemment « des inondations mortelles en Australie, en France, en Algérie, en Inde, en Chine et au Ghana », et « des incendies de forêt au Canada », insiste Friederike Otto, climatologue à l’Imperial College de Londres. « Continuer à miser sur le pétrole, le gaz et le charbon en 2025 est une folie absolue. »

    Le réchauffement de l’Arctique devrait continuer à dépasser la moyenne mondiale au cours des cinq prochaines années, prédit l’OMM. La concentration des glaces de mer devrait diminuer dans les mers de Barents, de Béring et d’Okhotsk, tandis que l’Asie du Sud devrait continuer à recevoir plus de précipitations que la normale. Des conditions plus humides sont attendues au Sahel, dans le nord de l’Europe, en Alaska et dans le nord de la Sibérie, ainsi que des conditions plus sèches dans le bassin de l’Amazone.


    ©  Le monde avec l'AFP pour www.lemonde.fr/planete


     
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