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  • Réchauffement climatique: quatre conséquences alarmantes pour la planète

    Publié le 24 Mars 2020  


    Lien vers l'article original: ici



    L’année 2019 annonce la fin d’une décennie de chaleur exceptionnelle, confirme le rapport de l’Organisation météorologique mondiale publié ce mardi.

    Multiplication des épisodes de sécheresse, accélération de l’élévation du niveau des océans... Le rapport 2019 de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) présenté ce mardi au siège de l’ONU, à New York, confirme que 2019 était la deuxième année la plus chaude enregistrée. Ce réchauffement semble inexorable: les années 2015 à 2019 sont les cinq années qui ont connu des températures moyennes les plus élevées, et la décennie 2010-2019 la plus chaude observée, assure le rapport.


    «Nous venons de vivre le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré, a déclaré le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas. L’hiver a été anormalement doux dans de nombreuses régions de l’hémisphère Nord. La fumée et les polluants provenant des incendies australiens dévastateurs ont fait le tour du monde et provoqué un pic des émissions de dioxyde de carbone (l’un des principaux gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique, NDLR) . Les températures records signalées en Antarctique ont été accompagnées d’une fonte des glaces à grande échelle et de la dislocation d’un glacier, ce qui aura des répercussions sur l’élévation du niveau de la mer.» Le rapport pointe du doigt les multiples conséquences de ce réchauffement pour la nature et l’homme.

    - Augmentation du niveau des océans: des populations menacées

    L’an dernier, le niveau moyen de la mer à l’échelle mondiale a atteint sa valeur la plus élevée jamais enregistrée. Une hausse principalement due à la fonte des calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique.


    Le rapport précise que cette hausse du niveau de la mer n’est pas uniformément répartie sur le globe: elle a tendance à s’accentuer au large du Japon dans le Pacifique, à l’est de Madagascar dans l’océan Indien, à l’est de la Nouvelle-Zélande dans l’océan Pacifique et à l’est de l’estuaire de Río de la Plata, dans l’Atlantique sud.




    Cette élévation du niveau des océans aura des conséquences dramatiques pour les atolls du Pacifique ou certains littoraux asiatiques notamment, qui risquent à terme d’être submergés, entraînant un flux inéluctable de populations.

    - Acidification et désoxygénation des océans: l’impact sur la vie marine

    Les océans sont un puits de carbone: ils absorbent une (grande) partie de nos émissions de CO2. Au cours des années 2010, ils ont capturé environ 23% des émissions annuelles de dioxyde de carbone, amortissant les effets du changement climatique. Mais ce processus modifie la chimie de l’océan, diminue son pH et augmente son acidité. Cette acidification réduit la capacité des organismes marins comme les moules, les crustacés et les coraux, de se calcifier. L’absorption de CO2 entraîne également la désoxygénation des océans: l’OMM indique que depuis le milieu du siècle dernier, la teneur en oxygène de l’océan à l’échelle du monde a diminué de 1 à 2 %, ce qui représente une menace majeure pour les écosystèmes. 

    - Vagues de chaleur: des populations vulnérables et un risque accru d’apparition de maladies

    Les températures sans précédent qu’ont connues certains pays l’an dernier ont eu un impact direct sur la santé des populations, explique le rapport. Parmi les exemples cités figure le Japon, où une vague de chaleur intense a fait durant l’été 2019 plus de 100 morts et nécessité 18 000 hospitalisations. Le changement climatique facilite la transmission de virus comme celui de la dengue par la propagation du moustique de l’espèce Aedes. Aujourd’hui, environ la moitié de la population mondiale est exposée à un risque d’infection.

    - Sécheresses et événements climatiques extrêmes: la sécurité alimentaire en péril

    Certaines régions du sud-est asiatique et l’Australie ont connu de très forts épisodes de sécheresse. L’Afrique australe, l’Amérique centrale et certaines parties de l’Amérique du Sud ont reçu des quantités de précipitations anormalement faibles, ajoute l’OMM. À titre d’exemple, après des pluies inférieures à la normale de mai à août 2019, environ 50.000 familles ont perdu près de 80% de leur production de maïs au Guatemala.

    Fréquence des sécheresses sévères dans les régions
    céréalières du globe sur la période 1984-2011. FAO.

    La sécurité alimentaire s’est également nettement détériorée dans certains pays de la Corne de l’Afrique en raison des effets combinés du climat, des déplacements de population et des conflits. On estime que fin 2019, environ 22,2 millions de personnes (dont 6,7 millions en Éthiopie) étaient en situation de grave insécurité alimentaire.


    © anne-laure-fremont pour lefigaro.fr/sciences


     
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