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  • 230 000 tonnes de plastique finissent chaque année dans la mer Méditerranée

    Un chiffre qui risque de doubler d'ici 2040 si rien n'est fait, alertent les chercheurs

    Publié le 25 Novembre 2020  

    Lien vers l'article original: ici

    ― Raul Photography / Shutterstock.com

    Chaque année, huit millions de tonnes de plastique finissent dans les océans. Parmi ces huit millions de tonnes, environ 229 000 tonnes sont déversées dans la mer Méditerranée, indique un rapport de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Si aucune mesure « ambitieuse » n’est mise en place, ce chiffre pourrait doubler d’ici vingt ans.

    UNE POLLUTION EN MASSE


    « Environ 229.000 tonnes de déchets plastiques sont déversées chaque année dans la mer Méditerranée – l’équivalent de plus de 500 conteneurs d’expédition par jour », indique l’UICN dans son communiqué, soulignant que la mauvaise gestion des déchets est à l’origine de 94 % des plastiques se trouvant dans les eaux. Minna Epps, directrice du Programme marin et polaire de l’organisation, précise que les points les plus chauds en déchets plastiques se situent généralement près de l’embouchure des principales rivières ainsi qu’à proximité des grandes villes.

    Les pays rejetant le plus de déchets plastiques dans la mer sont l’Égypte (74 000 tonnes), l’Italie (34 000 tonnes) et la Turquie (24 000 tonnes). En quantité par habitant, le Monténégro (0,5 kilogramme par habitant par an) est suivi de la Bosnie-Herzégovine et la Macédoine du Nord (3 kilogrammes par habitant par an) en tête du classement. En bas du classement, on peut citer des pays comme la Serbie, Malte et la Slovénie.

    CETTE POLLUTION RISQUE DE S’AGGRAVER SI DES MESURES « AMBITIEUSES » NE SONT PAS PRISES


    Selon l’UICN, cette pollution va s’aggraver jusqu’à doubler et atteindre 500 000 tonnes par année d’ici 2040 sans intervention significative. Des mesures ambitieuses outre les engagements actuels des pays seraient alors nécessaires pour réduire les dommages sur la planète et ses habitants. « La pollution plastique est source de dommages à long terme aux écosystèmes terrestres et marins et à la biodiversité, notamment pour les animaux marins qui peuvent se retrouver coincés ou avaler des déchets plastiques et finir par mourir d’épuisement et de faim », a rappelé Minna Epps.

    Une meilleure gestion des déchets dans les villes les plus polluantes pourrait réduire le rejet de plastique dans la Méditerranée de 50 000 tonnes par année. En outre, l’interdiction de certains produits très polluants tels que les sacs en plastique réduirait le rejet de plastique de 50 000 autres tonnes. Antonio Troya, directeur du Centre de coopération pour la Méditerranée de l’UICN, indique que les gouvernements, le secteur privé, les instituts de recherche, les industries et les consommateurs doivent travailler ensemble pour que cela soit possible.

    Ceux-ci devraient notamment « repenser les processus et les chaînes d’approvisionnement, investir dans l’innovation et adopter des modes de consommation durables et des pratiques améliorées de gestion des déchets pour stopper le flux de contamination plastique ».

    © Kanto Andiamanjatoson pour dailygeekshow.com

     
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