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  • L'Agence internationale de l'énergie appelle à accélérer sur l'hydrogène décarboné

    Publié le 09 Octobre 2021  


    Lien vers l'article original: ici


    L'hydrogène bas carbone bénéficie largement des investissements publics comme privés. Mais pour l'AIE, « les gouvernements doivent agir plus vite » pour baisser les coûts s'ils veulent pouvoir s'appuyer sur cela pour atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050.


    C'est l'une des sources d'énergie d'avenir en raison de son faible impact climatique. Mais pour l'heure, il est produit principalement à partir d'énergie fossile. L'hydrogène bas carbone bénéficie d'un élan inédit des Etats et des entreprises, reconnaît l'Agence internationale de l'énergie (AIE) mais il faut plus d'efforts, et plus vite, pour baisser ses coûts et permettre l'essor de cette énergie à même de verdir industrie et transports lourds.

    Selon un rapport de l'agence, 17 Etats ont actuellement publié un plan hydrogène et plus de 20 y travaillent, alors que seuls trois Etats ( France , Japon, Corée du Sud) sont déjà dotés d'une telle stratégie. Des projets pilotes sont également en cours pour faire de l'acier ou de la chimie avec cette énergie (plutôt qu'avec du charbon).

    « Dans le passé, l'hydrogène bas carbone a donné lieu à des faux départs. Cette fois, nous voyons de réjouissants progrès », souligne le directeur de l'AIE, Fatih Birol. « Les gouvernements doivent agir rapidement pour abaisser les barrières qui brident sa croissance, essentielle si le monde veut garder une chance d'atteindre la neutralité carbone en 2050. »

    Un coût de production encore élevé


    L'hydrogène, utilisé depuis longtemps dans le raffinage ou la production d'engrais, est aujourd'hui produit quasi intégralement à base d'énergie fossile : il émet près de 900 millions de tonnes de CO2, autant que le Royaume-Uni et l'Indonésie combinés. Décarboné, il pourrait aussi servir à verdir des secteurs sans alternative (poids lourds, aviation , acier…).

    « Le principal obstacle » reste son coût de production, note l'AIE, car il nécessite de grandes quantités d'électricité décarbonée. En attendant les avancées technologiques et les économies d'échelle pour le rendre compétitif, il faudra des mesures et financements pour compenser l'écart de prix avec l'hydrogène d'origine fossile (qui, selon les cours du gaz, peut coûter deux à sept fois moins que celui produit avec des renouvelables).

    Prix du carbone, quotas, commandes publiques sont autant d'outils pour y parvenir. Des mesures manquent aussi pour soutenir la demande de cet hydrogène décarboné, pointe l'AIE. Sans cela, il sera difficile de développer les infrastructures de stockage et d'acheminement, note l'Agence, qui appelle à plus de coopération internationale.

    Plus de 800 milliards supplémentaires nécessaires


    Les pays dotés d'une stratégie ont prévu 37 milliards de dollars d'investissements et le secteur privé a annoncé 300 milliards de plus. Mais pour la neutralité climatique en milieu de siècle, il faudrait 1.200 milliards d'ici à 2030, a calculé l'Agence.

    Les capacités en électrolyseurs, qui permettent de tirer l'hydrogène de l'eau via l'électricité, ont doublé depuis cinq ans, avec près de 400 projets en développement. Cela permettrait de produire 8 millions de tonnes d'hydrogène d'ici à 2030. Bien loin encore des 80 millions prévus par l'AIE dans son scénario de neutralité carbone.



    © Avec AFP et lesechos.fr


     
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