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  • Climat : les sept dernières années sont les plus chaudes jamais enregistrées


    Publié le 11 Janvier 2022  

    Lien vers l'article original: ici


    L’observatoire Copernicus rappelle que 2021 a été marquée par «le deuxième plus grand incendie enregistré
    dans l’histoire de la Californie, le Dixie Fire». 564 Fire/REUTERS

    D’après les données de l’Observatoire européen du changement climatique, dévoilées ce lundi, l’Europe a notamment connu un été extrême avec des vagues de chaleur sévères, des inondations et un record de pluie à Paris.


    Rembobiner l’année météorologique 2021, c’est plonger dans un scenario de film catastrophe. « Dôme de chaleur » exceptionnel à l’ouest de l’Amérique du Nord, feux de forêt d’une ampleur sans précédent en Grèce, inondations monstres en Europe, incendie géant en Californie, températures anormalement élevées dans le cercle arctique et record de pluie à Paris… confirmant toutes les prévisions établies depuis des décennies par les climatologues, le temps est bel et bien en train de s’emballer.

    D’après les données de l’observatoire européen du changement climatique Copernicus (CAMS), qui ont été communiquées ce lundi, l’année 2021 compte parmi les sept plus chaudes jamais enregistrées. Et parallèlement, les concentrations mondiales de dioxyde de carbone et de méthane (responsables du réchauffement planétaire), continuent à augmenter.


    VIDÉO. « On ne peut pas respirer » : quand l’Ouest américain suffoquait sous des records de chaleur cet été


    L’Europe a connu son été le plus torride. À l’échelle mondiale, 2021 a été la cinquième année la plus chaude jamais enregistrée. Si l’on zoome sur l’Europe, on constate que les dix années les plus chaudes vécues sur le vieux Continent ont toutes eu lieu depuis 2010. L’été dernier a même été le plus torride que l’Europe ait jamais connu. « La région méditerranéenne a connu une vague de chaleur pendant le mois de juillet et une partie du mois d’août » souligne l’observatoire Copernicus. À la clé, des températures élevées en Grèce, en Espagne et en Italie et un record battu en Sicile où l’on a enregistré 48,8 °C, soit 0,8 °C de plus que le précédent. « Des conditions chaudes et sèches ont précédé des incendies de forêt intenses et prolongés, en particulier dans l’est et le centre de la Méditerranée. »


    Des incendies monstres. Parmi les effets les plus visibles de cette chaleur accablante figurent les incendies. Le service de géo-intelligence des territoires Kermap rappelle que le « dôme de chaleur » d’une « vigueur inédite qui a touché la partie ouest de l’Amérique du Nord a entraîné un incendie et « la destruction quasi intégrale du village de Lytton, où venait d’être constatée la température la plus élevée jamais enregistrée au Canada : un invraisemblable 49,6 °C ». L’observatoire Copernicus rappelle de son côté que 2021 a été marquée par « le deuxième plus grand incendie enregistré dans l’histoire de la Californie, le Dixie Fire ». « Il a non seulement causé une dévastation généralisée, mais a également entraîné une réduction significative de la qualité de l’air pour des milliers de personnes », soulignent les climatologues européens.

    Les niveaux de CO2 et de méthane s’emballent. Conséquence immédiate de ces feux gigantesques en Amérique : « La qualité de l’air a été réduite sur tout le continent, les particules et autres polluants pyrogéniques émis par les incendies ayant été transportés vers l’Est », souligne l’observatoire Copernicus. Au total, l’Amérique du Nord a connu la plus grande quantité d’émissions de carbone de tous les étés enregistrés par le CAMS depuis 2003. De quoi alarmer son directeur Vincent-Henri Peuch, car le CO2 contribue au réchauffement de la planète : « Les concentrations de dioxyde de carbone et de méthane continuent d’augmenter d’année en année sans signes de ralentissement. Or, ces gaz à effet de serre sont les principaux moteurs du changement climatique. »

    Il a plu au sommet du Groenland. C’était le 14 août dernier à plus de 3000 m d’altitude. Là où la neige est censée tomber, au sommet du Groenland, il a plu et l’événement a marqué les climatologues qui n’ont cessé en 2021 d’enregistrer des anomalies de températures d’un bout à l’autre de la planète. Au pôle Nord, par exemple, Kermap rappelle que « le cercle arctique a connu des pics de chaleur historiques avec des températures supérieures de 10 à 20 °C aux normales et un record absolu de 38° enregistré à Verkhoyansk (Russie) le 19 mai ».

    Inondations en Europe et record de pluie à Paris. Même si c’est a priori contre-intuitif, le réchauffement climatique favorise aussi les phénomènes de pluie extrême. On l’a bien mesuré cet été en Europe où des inondations exceptionnelles ont touché l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas. Paris a même battu le 27 juin un record de précipitations avec plus de 58 m d’eau tombée en une journée, pulvérisant au passage le précédent record de 44,57 mm qui datait de mai 2016. « Des pluies diluviennes, des tempêtes très dures, des cyclones de plus en plus dévastateurs, c’est cela qui nous attend, nous confiait l’été dernier un chercheur membre du Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Demain ce sera la norme. »


    © Frédéric Mouchon pour LeParisien.fr

     
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